Il y a quelque chose que je trouve si beau et puissant dans ces périodes de transition, dans cet entre-deux…

Équinoxe d’automne – à rythme égal
Jour et nuit de même longueur,
Autant de lumière que de noirceur,
M’invite à réfléchir
Comment cultiver cet équilibre en moi?
Comment trouver cette balance entre mon besoin de repos, de silence, d’introspection, et mon besoin de créer, de mener des projets, d’être active, de partager, d’être en communauté?
Je sens que j’y suis presque, parfois. J’ai goûté à cet équilibre, c’était bon.
Je sais maintenant vers quoi tendre, trouver mon centre dans le tourbillon de la vie.
Après le printemps, après l’été, après cette énergie de la vie qui veut naître, de la vie qui veut être, dans sa plénitude, dans sa forme la plus expressive, dans la joie et la profusion, arrive la saison du repli.
Célébrer les récoltes, remercier l’abondance et accueillir ce temps où autour de moi la nature décline, ce moment où on retourne chez soi, on retourne en soi, ce mouvement vers l’intérieur, vers plus de lenteur.
Je l’aime ce mouvement, je sens qu’il me fait du bien, je sens que j’en ai besoin.
Pleine de gratitude pour la Terre, pour les plantes qui m’ont accompagné tout au long de l’été, qui m’ont soutenu dans mes projets, j’accueille, comme elles, ce retour aux racines, j’accueille la noirceur de la terre fertile, la noirceur des nuits qui se font plus longues.
Je sais à quel point c’est nécessaire. J’ai confiance en la vie.
Je sais que j’ai besoin du noir pour que la lumière m’éclaire.
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